Sahuagin / Citadel

Celui-dont-on-ne-peut-pas-prononcer-le nom

Je vous ai plusieurs fois expliqué que je m'étais remis à animer des parties de Donjons et Dragons (règle avancées, première édition, abrégé en AD&D) pour ma famille et quelques amis. Je fais notamment jouer les modules de la série Saltmarsh, dont la majorité des monstres est de type reptilien ou aquatique (voire les deux). J'ai donc pendant de nombreux mois amassé les figurines dont j'avais besoin (attention, spoiler !) : hommes-lézards, serpents et sahuagins (ne me demandez pas comment cela se prononce !). Autant les hommes-lézards sont légions chez les différents fabricants de figurines, avec par exemple au moins quatre types différents chez Grenadier, deux chez Citadel, beaucoup de choix chez Reaper ou même des armées Warhammer, autant les sahuagins sont plus rares, sûrement parce que le nom est une création de AD&D. On les trouve seulement chez les entreprises qui ont acquis à un moment la licence officielle AD&D : vu la popularité du jeu, j'imagine que les petits éditeurs n'avaient pas les moyens de payer les droits à TSR. Certains ont tout de même produit des sahuagins sans les nommer ainsi (comme Reaper, qui les appelle "silk"). Ces monstres ont les don de se faire détester de toutes les autres créatures, à part les requins qu'ils aiment domestiquer. Ils sont foncièrement mauvais et belliqueux, esclavagistes, carnivores, violents même entre eux, bref, tout pour plaire !

La figurine d'aujourd'hui est officielle : de 1985 à 1987, Citadel a obtenu la licence AD&D et a produit de superbes sets, très recherchés de nos jours (et donc très chers). Le site Internet Otherworld est dédié à ces figurines. Citadel a fabriqué 18 sahuagins avec sa technique des variantes : à partir de trois poses différentes étaient déclinées six variantes, façon économique et rapide (en termes de frais de sculpture j'imagine) de proposer un choix important. J'ai réussi à acheter à un prix raisonnable la pose numéro 2, variante D. Dans la commande (sur eBay, vendeur Tieric81), il y avait aussi une momie (article prévu pour le 22 juillet) et une goule de Grenadier et la figurine d'Orcus que j'ai donnée à Jean-Philippe.

Je l'ai peint d'un vert plus clair que les hommes-lézards ou les orques, en lui ajoutant du jaune. Je me suis amusé sur le socle en essayant de simuler un sol marin : une coquille d'escargot trouvée dans la nature, une fougère artificielle peinte en rouge pour imiter du corail et des grains de sable peints de couleurs vives. La position est un peu figée, mais le visage et le soin apporté aux détails rattrapent ce défaut. J'aimerais bien en avoir d'autres, mais j'en vois très rarement en vente, il me faut être patient encore une fois...

Demain, petite erreur de casting pour un géant.