Elf Wardancer - Erolas / Citadel

Elfe restaurée

Voici une nouvelle figurine que j'ai utilisée pour un de mes personnages d'AD&D, une elfe guerrière un peu sauvage (sûrement inspirée par la figurine qui m'évoque le personnage joué par Grace Jones dans le deuxième Conan). Je n'ai pas dû la jouer souvent  car je ne me rappelle même pas son nom ! À partir de 1987, les figurines Citadel commencent à moins me plaire en général : de plus en plus chargée, orientée vers le chaos de l'univers Warhammer, avec des gammes monotones. Cette monotonie est peut-être due au fait que les races sont de plus en plus stéréotypées et que de nouveau Citadel utilise beaucoup la technique des variantes. Cela donne beaucoup de figurines avec des poses identiques, différenciées par quelques détails comme une arme, une armure, un ustensile...

Vous allez pouvoir le vérifier avec la gamme des elfes wardancers dont est issu l'objet de cet article : Erolas.

Comme vous pouvez le constater, nous avons là trois variantes de la même figurine. Entre la première et la deuxième, les armes ne sont pas les mêmes et l'armure a changé. Entre la deuxième et la troisième, nous avons une coupe de cheveux différente et un changement d'arme et d'armure (mélange des deux premières). Sans trop de temps de travail, le sculpteur proposait trois figurines au lieu d'une. Cela coûtait donc sûrement moins cher à Citadel et donnait plus de choix aux clients. Ceux qui jouaient des armées pouvaient aussi avoir des unités plus variées. Je vous avais déjà parlé de cette technique très utilisée au début des années 80, mais principalement pour des monstres, comme les squelettes, les zombies, les orques.

Regardez la page du catalogue de 1988 avec tous les wardancers. Je n'y vois que cinq figurines de base pour vingt et une au total :

• 1 - 7 - 9 - 12 - 14 - 15
• 2 - 8 - 19
• 3 - 4 -10 - 16 - 18 - 21
• 5 - 11 - 13
• 6 - 17 - 20

Quand Jean-Philippe m'a donné son troisième lot fin juillet 2019, il me "rendit" Erolas, que j'ai peinte le 20 septembre suivant :

Vous ne remarquez rien ? Non ? Tant mieux, cela signifie que ma restauration est réussie ! Quand j'ai retrouvé cette figurine, le haut de sa lance avait disparu. Par chance, j'avais une épée en plastique qui trainait, je lui ai coupé le pommeau et j'ai collé la lame sur la hampe de la lance : si on ne connaît pas la figurine originale, je ne pense pas que l'on voit la restauration !

Demain, double break : dans la chronologie de peinture et dans l'univers omniprésent de ce blog.